Ce forum a longtemps été le forum français le plus actif de Gakuen Alice, aujourd'hui, la série étant finie, nous nous devons d'avancer mais nous n'oublions pas que c'est par ce manga que tout a commencé. |
| | Une histoire pleine d'émotions. By Nodoka | |
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+5Mayura Aryana juju piou adeele Nodoka 9 participants | |
Auteur | Message |
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Nodoka Vigile
Messages : 10799 Date d'inscription : 31/10/2011 Age : 27 Localisation : là-bas
| Sujet: Une histoire pleine d'émotions. By Nodoka Lun 23 Avr - 20:04 | |
| Contexte.C'est une histoire qui se passe dans le monde de l'académie Alice. Mais l'histoire de Gakuen Alice n'a jamais existé donc les personnages non plus. C'est l'histoire d'Asaki en entier. (un de mes perso de Rpg) Ça raconte.... Bah, vous le découvrirez par vous-même ! L'histoire.- Spoiler:
Quand tout allait bien.
Kane :
Asaki est né. J’avais un petit frère ! C’était assez marrant de vivre avec lui. De s’occuper de lui. Il était vraiment drôle. Il avait un Alice ! Il avait l’Alice de la lumière. C’est assez marrant.
Neutre :
3 ans plus tard. Kane aussi a un Alice ! Asaki avait maintenant 3 ans, et son grand frère en avait 4. Son Alice était assez drôle, en tout cas c’est ce que pensait Asaki. Kane n’était pas vraiment du même avis.
_ Alleeeez ! Allez ! Joue avec moi grand frère !
Asaki était en train d’embêter Kane depuis un moment pour qu’il joue avec lui.
_ D’accord, d’accord, obtempéra Kane.
En réalité, Kane mourrait d’envie de jouer avec son petit frère. Mais il voulait montrer qu’il était grand. Il jouèrent pendant un long moment, tout heureux. Leur parents étaient fières d’avoir des enfants si plein de vie.
Pendant quelques années le bonheur dura ainsi dans la famille. Kane se transformait en fille de temps en temps, des fois pour amuser son frère, d’autre fois sans faire exprès. Et Asaki s’amusait à réduire et augmenter les lumières. Mais cela restait secret. Personne ne devait être au courant. Ils le savaient.
Quand tout se complique...
Un jour, des gens de l’académie Alice étaient arrivés dans leur village. Il cherchait un enfant qui contrôlait la lumière. Asaki était découvert. Il avait alors 8 ans. On lui avait parlé de cette académie. Et il ne voulait pas que son grand frère doivent aussi y aller. Sinon, ses parents allaient être très tristes. C’est tout ce qu’il savait. Il prit alors une décision.
Asaki :
C’était le soir. La nuit était tombée. Tout le monde dormait dans la maison. Asaki avait préparé ses affaires. Il allait partir. Pour ne pas déranger les autres. Il mit une petite lettre d’adieu près de son frère. « Cher grand frère. J’ai décidé de partir. Je ne veux pas que maman et papa soient seuls. Prend soin d’eux. Je sais que normalement, c’est toi qui me protège, depuis toujours, mais c’est mon tour. Dis leur bien que je les aime fort. Et toi aussi, je t’aime beaucoup. Onii-kun. »
Il avait les larmes aux yeux. Mais était décidé. Il avait beau être tout petit, il savait que c’était le mieux à faire. Il sorti par la fenêtre, et son voyage commença.
Kane :
Le soleil se levait. Kane se réveilla tout doucement. Il ouvrit les yeux, et vu une lettre posée sur son lit. Il l’a lit, tellement triste. Il retenait ses larmes. Puis, la lettre à la main, il s’écria en courant vers la chambre de ses parents : _ Maman ! Papa ! Asaki est parti !!!
Quand il arriva en face de ses parents, il se jeta dans les bras de sa maman, laissant ses larmes couler. Il répéta « Il est parti, il est parti ». Et il se promit qu’il allait le chercher, jusqu’à ce qu’il le trouve.
Quand on commence un long périple, seul.
On aurait pu croire ça fou, à mon âge, de partir seul. Et c’est vrai que j’étais effrayé. J’avais quitté le village il y a quelques heures, et je marchai le long d’un champ. Il faisait nuit, et j’endentai des bruits partout autour de moi. Tout était amplifié. Mais il fallait que je montre du courage, j’étais courageux ! J’illuminai le collier qui était à mon coup. C’était un collier que mon frère m’avait offert, une sorte de petite ficelle noir avec au bout, une pierre qui produisait de la lumière. Il me l’avait offert parce que, je pouvais utiliser mon Alice dessus. A ce moment, je lui en fus très reconnaissant. *Tu me manque déjà, grand frère.* J’avançai toujours, espérant trouver un endroit pour me reposer, assez loin de mon village, assez discret, et sans personne autour. C’était beaucoup à espérer mais bon. Après de longues heures de marche, je fini par trouvé une petite cabane, alors que je traversai un bois. Elle était en mauvais état mais au moins, ça voulait dire qu’elle était abandonnée. Je m’installa, et je m’endormi. Le soleil était déjà haut dans le ciel. J’ai du dormir toute la matinée ! Je mangea un peu de mes provisions, puis je me remis en marche. Au soir, j’arrivai dans une ville où je m’acheta à manger, et d’autres choses utiles.
***
Je vivais ainsi. Depuis quelques mois.J’avais apprit à faire mes propres cabanes. A connaître les fruits et autres choses comestibles. J’évitai les villes. Je pensais souvent à mon frère. Bizarrement, vivre seul m’avait fait mûrir beaucoup plus vite. Je le savais. J’avais à peine 8 ans, et je savais déjà tant de choses, trop de choses. Mais il restait toujours la peur. La peur d’être découvert. La peur que ma fuite ne serve à rien et que maman et papa soit séparé de Kane. Je ne le voulais pas. Je me déplaçai tout le temps. Vraiment tout le temps.
Quand on sort de la solitude.
J’étais en train de marcher dans un bois quand la nuit me surpris. Mince, plus tôt que d’habitude, je n’avais pas remarqué. je continuai à marcher et j’aperçu un lac. Je décidai de m’installer juste à côté. J’étais encore seule, la vérité de ces paroles me frappa. Je voulais revoir ma famille, mais il était impossible de faire demi-tour. Je m’assis tout près du lac, en pensant. Je pensais à tout ce que j’avais vécu en un ans. Je repensais à mes jours heureux à la maison. Je serrai fort mon collier dans ma main. Je n’en pouvais plus de vivre comme ça. Il faudrait que je réussisse à avoir de l’argent. Peut-être travailler, incognito.
_ Qu'est-ce que tu fais là mon mignon ?
Je me retournai. Une jeune femme se trouvais appuyée à un arbre. Je pris peur. Elle avait dit cette phrase avec une intonation bizarre... Je n’arrivais pas à la déchiffrer. Elle avait des long cheveux bruns foncés, et des yeux bruns sombres. Elle me regardait avec un sourire aux lèvres. Elle portait une robe brune foncée, qui s’accordait parfaitement avec la couleur de ses yeux et de ses cheveux. Oui, elle me faisait peur, mais en même temps, elle m’intriguait. Il dégageait quelque chose d’elle... Je ne savais pas l’expliquer.
_ Ça vous regarde pas. _ Oh, tu as du cran. J’aime ça.
Elle s’approcha de moi. J’avais envie de m’encourir à toute jambes mais je me retins. Il ne fallait pas que je montre ma peur. Elle s’assit à côté de moi et elle me.... Reniflait ? Elle eut l’air surprise un instant puis fit un grand sourire.
_ Tiens ! Tu es un Alice ? Aah, je vois, tu fuis l’académie. C’est encore mieux.
Elle avait l’air très satisfaite d’elle même. J’étais surpris. Comment le savait-elle ? Et comment connaissait-elle les Alice, et l’académie ? Elle dut voir ma surprise parce que son sourire s’élargit encore un peu plus. Je décidai de lui dire la vérité, la curiosité ayant pris le dessus sur la peur.
_ Oui. Et oui, je fuis l’académie. _ Tu n’es pas le seul mon chou. J’ai fait pareil et j’ai des amis qui en font de même. Veux-tu venir avec nous ?
Son air effrayant avait totalement disparu. Et je décidai d’accepter. J’en avais marre d’être seul et de n’avoir aucune maison. Et j’acceptai son aide avec reconnaissance.
_ Vois-tu, je suis moi aussi une Alice. Mon Alice est un odorat sur-développé. En plus de reconnaître et de sentir les odeurs plus facilement, je peux sentir les Alice. Ils ont une odeur spécial. Je sais, c’est assez bizarre, mais c’est pratique. Tout est amplifier pour mon odorat quand je le veux. Oh mais, j’oubliais de me présenter, je m’appelle Arisu, j’ai 18 ans.
Elle m’expliquait ceci pendant que nous marchions vers un endroit inconnu. Quand elle se présenta, je fis la même chose, complètement rassuré par ses révélations.
_ Moi c’est Asaki. J’ai 8 ans. Et j’ai l’Alice de la lumière.
J’avais remarqué qu’elle n’avait pas dit son nom de famille, donc je fis pareil.
_ Oh l’Alice de la lumière ! Comme c’est intéressant. Au fait, je t’emmène chez moi. Je n’y vis pas seule, il y a deux autres garçons qui sont des Alice qui vivent avec moi. Comme toi, ils ne voulaient pas aller à l’académie. Moi, j’y suis allée, jusqu’au moment où je me suis enfuie.
Suite à ses paroles, elle resta plongée dans ses pensées. Je me demandai si elle se remémorait des vieux souvenirs. Je me demandai pourquoi elle avait voulu la fuir. Moi je savais bien, c’était pour que mes parents ne perdent pas leurs deux enfants. On s’arrêta au bout milieu de la forêt, je ne voyais pas pourquoi ici et je ne voyais aucune maison au alentour. Elle me regarda avec un œil complice puis elle s’agenouilla. Elle respira la terre puis, tapa 3 fois sur le sol. Puis un silence. Ensuite encore 2 fois. De nouveau un silence. Et elle termina par une suite de petit coup, je ne pu compter le nombre tellement elle allait rapidement. C’est alors que devant moi, tout ondula, se brouilla, et deux secondes plus tard, une grand escalier dans la terre était apparu. Nous descendîmes et l’ouverture se referma au dessus de nous. Je me retins de poser des questions. Je ne voulais pas avoir l’air stupide.
_ C’est grâce à l’Alice d’un de mes... colocataires. Il peut manipuler le cerveaux des autres. Donc il peu leur faire percevoir autre chose que la réalité, mais pas seulement avec la vue, avec tous les sens., m’expliqua Arisu. _Aaah.
C’est tout ce que je pu dire. Quel commentaire débile. Elle avait l’air amusée de ma réaction. Nous étions arrivé en bas. On était dans une grande pièce. Les murs étaient gris, mais beaucoup de tableaux remplissaient la place. Il y avait aussi des sortes de fenêtres, qui étaient en réalité seulement des vues créés par de l’informatique, des fenêtres électriques. Sans doute pour ne pas se sentir enfermé. Je vis un billard sur le côté, ce qui m’étonna. Il y avait aussi un grand tapis sur le sol, un tapis rouge. Des longs fauteuils occupaient l’espace, avec une table basse. Il y avait aussi deux énormes bibliothèques remplies de livres. La pièce était éclairée par deux grands lustres. Le tout faisait vraiment impressionnant. Je restai interdit devant tant de classe. L’endroit reflétait vraiment la personne qui m’accompagnait.
_ Je vais te présenter aux autres, me chuchota-t-elle avant de continuer, plus fort, EEH ! Ichiro, Rai, je suis rentrée !!!
J’attendais patiemment que les deux personnes qu’elle venait d’appeler arrive. Je ne l’avait pas entendu arriver, mais un jeune garçon venait d’entrer dans la pièce. Il était plus grand que moi, il devait tourner dans les 1m60, il devait sans doute avoir 14 ans. Il avait des cheveux blancs et des yeux gris. En dessous de ses yeux, il y avait deux marques assez étranges, grises, qui ressemblaient à des triangles mais à l’envers. Sa peau était très pâle. Il affichait une expression froide, distante. Non, ce n’était pas vraiment ça... C’était plutôt inexpressif. Il était habillé totalement en noir, avec quelques touches de gris. Il portait un grand bonnet noir avec deux lignes blanches. C’était l’assemblage parfait de la neutralité, de l’ombre. Il n’y avait pas une seule lueur de gaité dans ses habits, ni dans son expression. Rien.
_ Oh. Tu n’es pas seule.
Sa voix était aigue. Plus aigue que je ne l’aurais penser. C’est comme s’il n’avait pas encore muer. Son ton était à l’image de son apparence : froid, sec. Mais il y avait quand même une certaine nuance mais je n’arrivai pas à trouver laquelle. Il avait dit ces paroles sans vraiment de surprise, on aurait plutôt dit une affirmation.
_ Non ! Comme tu peux le voir, j’ai trouvé quelqu’un qui pourra rester avec nous. Rai n’est pas là ?
Arisu marquait de la gaité dans ses paroles. Elle avait vraiment l’air contente de m’avoir trouver. Ah, comme Rai n’était pas là, celui qui était devant moi devait être Ichiro.
_ Non, il est... Parti un moment. _ Ah d’accord.
Encore une fois, je fus surpris par la voix du dénommé Ichiro. Il fallait que je m’y habitue. Il avait l’air de ce dire bien plus que ce que leur paroles disaient. Et moi, je ne comprenais pas. Enfin, ça ne me regardait pas.
_ Vas-y, présente-toi.
Elle me poussa un peu vers l’avant, histoire que je comprenne bien que c’était à mon tour de parler.
_ Je suis Asaki. J’ai l’Alice de la lumière, je fuis l’académie et j’ai 8 ans.
C’était clair et précis. J’essayais de garder un air sérieux et mature.
_ Salut. Moi c’est Ichiro, j’ai l’Alice de ma manipulation des perceptions du cerveau, j’ai 14 ans.
Ah, j’avais donc raison quand j’avais pensé 14. Son Alice était quand même spécial.
_ Voilà, voilà, amusez-vous bien ! Je vais faire à manger !
S’exclama Arisu, puis elle sorti de la pièce presque en courant. J’étais un peu gêné de me retrouver seul avec Ichiro. Il me regardait, sans expression, mais j’avais l’impression qu’il m’examinait. Puis il tourna la tête, ferma les yeux, puis les rouvrit.
_Rai est rentré.
Effectivement, j’entendis quelqu’un descendre, assez vivement.
_ Salut tout le monde !
C’était un jeune homme assez beau, avec des traits fin. Il avait des cheveux bruns foncés en batailles et des yeux bleus étincelants. Il était plus ou moins grand. Je n’arrivai pas à trouver son âge... Mais quelque chose clochait... Je remarquai qu’il avait des canines très aiguisées et pointues. Je remarquai qu’une sorte de bandage entourait son bras gauche, à partir du coude, quant à sa main.... Je ne savais pas la décrire. C’était vraiment spécial. Mais ce n’était pas écœurant, ni moche c’était... Subjuguant. Je me demandais ce qui lui était arrivé. Il me vit et son regard s’illumina... enfin... S’illumina encore plus.
_ Oh ! Un nouveau ! Moi c’’est Rai. J’ai 16 ans. Tu es qui ?
J’étais donc le plus jeune. Je me présentai rapidement, comme avec Ichiro.
_ Enchanté !
Et il me fit un câlin. Celui-ci était bien plus expressif que Ichiro ! Il me lâcha et me lança un sourire radieux. Je ne sais pas pourquoi mais... Ça me détendit. Il enlaça aussi Ichiro. Ce dernier ne sourit pas mais... Je ne sais pas comment, je su qu’il était heureux.
_ Hum... Au fait tu as quel Alice ?
J’étais un peu gêné de poser la question puisqu’il ne l’avait pas dit avant. Une voile de tristesse passa dans ses yeux avant qu’elle ne disparaisse. Ça avait duré à peine une seconde.
_ Et bien... C’est pas vraiment un Alice très joyeux. A partir du moment où je goûte le sang d’une personne, je peux manipuler ses souvenirs à volontés. Enfin, je ne peux pas les changer mais je peux lui faire remémorer des choses. Le truc c’est que en même temps, j’aspire son énergie vitale.
Ça avait l’air d’être un Alice horrible... Mais il n’avait pas l’air méchant pourtant. L’Alice ne reflète donc pas forcement le caractère de la personne...
_ Bah... C’est un Alice comme un autre.
Peut-être que c’était de la naïveté, mais c’est ce que je pensais. Il avait l’air touché, les larmes aux yeux et me repris dans ses bras.
_ Merci !
Ichiro fis aussi un sourire. Et je compris que j’étais intégré dans leur groupe.
Quand la vie nous sourit.
_ A table !
C’était Arisu qui venait de parler, enfin crier, depuis la cuisine. Enfin, j’imaginais que c’était la cuisine. Nous allions donc la rejoindre et nous arrivâmes dans ce qui était bien une cuisine. Une cuisine somptueuse. Il y avait un très grand plan de travail qui formait une sorte de U. Il y avait une cuisinière qui semblait toute neuve et un frigo gris métallique. Il y avait pleins d’autres objets électroménagers qui donner à la cuisine un air assez vivant. Je sentais des odeurs délicieuses et je supposais que c’était notre repas. A côté de la cuisine, se trouvait la salle à manger, à peine séparée par un arche en bois foncé. Contrairement à ce que je m’avais imaginé, la salle à manger était plus petite (bon d’accord, comparé à la taille des autres pièces seulement ! Elle était quand même grande !). La table était moyenne et il y avait en tout cinq chaises. Bien sur, seul quatre places étaient occupés par de magnifiques assiettes qui devaient sans doute être en porcelaine. Je me demandai où il avait été chercher tout ça s’ils étaient eux aussi en fuite, donc normalement, cachés. On s’installa tous autour de la table, je me mis à côté d’Arisu tandis qu’Ichiro et Rai se mettaient en face de nous. Je remarquai qu’Ichiro affichait de nouveau un air neutre. Arisu et Rai parlaient ensemble, vivement et joyeusement. A eux deux, ils donnaient l’impression d’être bien plus nombreux. Ichiro les écoutaient, attentivement, mais toujours avec une expression indéchiffrable. Et moi j’écoutais aussi, riant aux quelques blagues. Le dîner était délicieux. Je ne savais pas du tout ce que c’était, et quand je leur avait demandé, ils m’avaient dit que je ne voulais pas savoir. Je les ai cru et je n’ai plus poser de question. Et puis, la conversation tourna vers comment Arisu m’avait trouvé.
_ Oh et bien, j’étais dans la forêt, en route pour rentrer quand j’ai cru voir une petite lumière. Je l’ai suivie et je me suis rendu compte que c’était quelqu’un. Quand il s’est arrêté et que j’ai pu voir à quoi il ressemblait j’ai décidé de me montrer ! Et puis, j’ai senti qu’il avait un Alice.
Ah. Je n’étais pas aussi discret que je l’avais cru. Et je n’avais même pas remarqué qu’elle m’avait suivie.
_ Ah d’accord. C’était pas si spécial en fait. Je m’attendais à une bataille ou un truc du genre.
C’était Rai qui venait de parler. Il avait l’air un peu déçu. Arisu ria chaleureusement. Vraiment, on voyait qu’ils étaient heureux ici. Et je me dis que peut-être, j’allai retrouver cet esprit de famille qui m’avait tant manqué dans la solitude.
Les jours suivants, je réappris ce qu’était être un enfant. Je ne pensais qu’à m’amuser. Ichiro m’appris plusieurs jeux de cartes, et on jouait ensemble. Il me battait souvent, et à chaque fois esquissait un minuscule sourire qui montrait qu’il était fier de sa victoire. Arisu s’absentait de temps en temps pour aller faire des courses ou autre chose mais ne disait jamais quoi. Rai faisait pareil, surtout le soir. Je ne savais pas du tout ce qu’il faisait mais ça ne me regardait pas. Ça faisait maintenant quelques jours que j’étais arrivé et tout le monde était là.
_ Et si on faisait une partie de billard ? nous proposa Rai. _ Oh oui, c’est une idée super ! Arisu avait vraiment l’air enjouée par cette idée. Ichiro montra son accord en se dirigeant vers le billard. Moi aussi j’étais d’accord et on fis deux équipes, une avec Ichiro et moi, et Arisu et Rai formaient l’autres.
_ Ah ah, on va vous écrasez !! , nous provoqua Rai.
Ichiro répliqua avec calme :
_ Non, non. On va gagner.
J’enviai son assurance parce que moi, je n’étais pas totalement du même avis. Je ne le montrai pas et affichai un grand sourire. Ichiro faisait ses coups avec une incroyable précision et mettait les boules dans les trous presques à chaque fois qu’il jouait. Rai lui, avait plutôt tendance à taper dans le tas et d’espérer qu’une boule passe dans un trou. Arisu aussi jouait vraiment bien, mais était moins précise qu’Ichiro. Et moi.... Et bien moi, j’essayai de me débrouiller.
_ Allez Ichiro. Cette fois-ci, tu vas rater ! Rai avait beau répété ça en boucle, Ichiro n’y prêta aucune attention et mis encore une fois une boule dans un trou.
_ Réussi.
Je rigolais bien. Rai avait un air dépité. Ils étaient en train de perdre. Vraiment, Ichiro était bon dans tous les jeux. A la fin du jeu, l’évidence était clair, on avait gagné haut la main. Je n’avais mis qu’une seule boule, mais Ichiro avait mis tout le reste. Tandis que Arisu et Rai n’avaient mis que la moitiés des leurs.
_ Pfff ! Pas possible, s’exclama Rai, déçu. _ Bah, on gagnera la prochaine fois ! , répliqua Arisu avec bonne humeur. Apparemment, perdre ne la dérangeait pas plus que ça.
_ On a gagné ! dis-je, tout heureux par cette victoire, et encore plus par la partie en elle-même. _ Oui, répondis Ichiro. _ Bon allez, il est temps de dormir !
On alla donc dans nos chambres respective. La mienne était de taille moyenne, avec un lit à baldaquin en bois d’acajou. Les couvertures étaient bleu nuit et les oreillers blancs. Il y avait une armoire où j’avais pu mettre mes quelques affaires personnelles et les vêtements que m’avait acheté Arisu. Après m’être changé, je me glissa dans mes draps et j’observai mon collier. Celui que m’avait offert Kane. « J’espère que tu vas bien, grand frère. Et que nos parents aussi. » C’est sur cette pensée que je m’endormis.
Je me réveillai tout doucement. Quand j’ouvris les yeux, je remarquai que je n’étais pas seule. Des yeux gris me fixaient attentivement. _ Tu es réveillé ? _ Hum.... Oui... _ On est le combien ?
Mon esprit était embrumé et je ne comprenais vraiment pas cette question. Je regardai le petit calendrier qui était accroché au mur et je vis qu’on était le 12. Le 12 ? Avril ? Oh mais... C’est mon anniversaire ! Comment avais-je pu oublier !
_ On est le 12, c’est... Mon anniversaire. _ Oui. Viens, les autres attendent en bas.
J’étais vraiment content qu’il y ai pensé. Je me rappelai leur avoir dit, mais je ne savais pas qu’ils y avaient prêté attention. Nous allions dans la salon et là, ce que je vis éblouit mes yeux. Il y avait des ballons partout, des lumières, trois cadeaux sur une petite table basse, et Arisu et Rai qui étaient là, à nous attendre, tout sourire. Dès qu’ils m’aperçurent, ils crièrent « Bon anniversaire !!!! » Et me prirent dans leur bras. J’avais les larmes aux yeux, tellement j’étais heureux.
*** Le soleil pointait le jour. Un jeune garçon, encore enfant, se levait, le cœur lourd. Il avait 10 ans, il s’appelait Kane. « Aujourd’hui, c’est l’anniversaire d’Asaki » pensa-t-il. Kane l’avait cherché longtemps, sans abandonner ses études. Mais il ne l’avait jamais trouvé en un ans. Ses parents étaient tout aussi triste que lui, mais s’étaient fait à l’idée. Kane, lui, ne pourrai jamais abandonner ni oublier son frère. Il espérait toujours le revoir. Le garçon se lava, toujours aussi triste. Il s’autorisa quelques larmes qui se fondaient avec l’eau de la douche. Il espérait vraiment que son frère allait bien. Surtout en ce jour qu’il adorait. Le plus important. Après sa douche finie, Kane descendit déjeuner, ses parents n’étaient pas encore réveillés. Il mangea un bol de kellogs, sans se presser, prenant son temps pour chaque bouchée. Il resta un long moment assis sur le fauteuil après avoir fini son déjeuner. Il restait là, pensif et finis par murmurer : _ Bon anniversaire petit frère...
*** _ Allez, allez, il est temps de prendre ton petit déjeuner ! s’exclama Arisu, tout en poussant Asaki vers la salle à manger. J’étais curieux de savoir ce qu’ils m’avait préparé et je ne fus pas déçu. Sur la table, il y avait pleins de petits chocolats partout, des couques au chocolat étaient installés sur un plateau au milieu de la table, les assiettes étaient aussi sur la table, et je remarquai qu’il m’avait attendu pour manger. _ Merci ! lançai-je, les yeux brillant. Je m’installai à ma place, suivit des autres. On mangea avec bonne humeur et animation. Même Ichiro souriait en permanence, ce qui me faisait plus que plaisir. On mangea aussi les pralines et les petits chocolats. C’était vraiment trop bon ! Après, on retourna dans le salon pour ouvrir mes cadeaux. Arisu et Rai étaient aussi excités que moi, si pas plus. J’ouvris le premier cadeau, comme Rai sautillai je supposai que c’était le sien. C’était une console de jeu, avec quelques jeux différents. _Ca te plait ? me demanda-t-il, inquiet. _ Oui ! Merci beaucoup ! Je lui fit un câlin pour le remercier. Puis j’entrepris d’ouvrir un deuxième cadeau qui était assez grand, celui d’Arisu. J’enleva le papier cadeau avec soin, et je découvris une housse de guitare. Je l’ouvre et je vois une magnifique guitare électrique ! J’étais assez content parce que j’avais dit à Arisu quand elle jouait du piano que moi aussi j’aurai aimé faire de la musique. _ Merci, merci !
Je lui fis aussi un câlin, en la remerciant toujours. J’espérai qu’elle allait m’apprendre à l’utiliser. Ichiro me tendis lui-même son cadeau sans un mot. Il était beaucoup plus fin que les deux autres. Je l’ouvris et découvris une toile. C’était une peinture d’art abstrait, et les couleurs se mélangeaient harmonieusement, en ne représentant rien tout en représentant tout. Dans la toile, je pus voir un arbre, puis le ciel, puis un visage. Le mien. Non ce n’était plus le mien. Je regardais attentivement et vis de nouveau le visage, celui d’un jeune garçon aux cheveux noirs. « Kane » Je sentis les larmes coulé le long de mes joues. Je compris que Ichiro avait utilisé d’une quelconque manière son Alice sur le tableau pour que je puisse voir des formes différentes. C’était juste magnifique. Le visage se retransforma, en une sorte de nuage puis repris ça forme initiale. Les couleurs étaient vives. J’adorai ce cadeau, c’était le plus beau qu’on puisse m’offrir. Je me tournai vers Ichiro, toujours les larmes aux yeux. Ne vous m’éprenez pas. C’était des larmes de joie et de gratitude. Je l’enlaçai et lui murmura : _Merci...
Il savait vraiment comment me faire plaisir et je me dis qu’il me connaissait mieux que je ne le pensais. J’accrochai le tableau dans ma chambre puis je revins en bas. On passa toute la journée à s’amuser et à faire plein de jeux pour l’occasion de mon anniversaire. Je pensais à Kane, et j’espérai vraiment qu’il allait bien.
*** Kane avait passé la journée à se morfondre. Il avait été à l’école bien sûr, mais n’avait pas vraiment participé. Il restaient dans ses pensées, se souvenant des jours heureux passés avec son frère. Un garçon aussi jeune ne devait pas porter autant de tristesse en lui. C’était trop injuste. C’est ce que pensaient les gens qui passaient près de lui. Mais il ne pouvait pas abandonner cette tristesse, il ne pouvait pas oublier son frère. Il devait chercher, encore. Mais en même temps, il ne pouvait pas faire de peine à ses parents et partir lui aussi. Il devait s’en occuper, comme il l’avait promis à Asaki. Mais il s’assura que quand il sera grand, il partirait à la recherche de son frère.
*** La journée était vite passée. On s’était amusé comme des fous. Je m’endormis, fatigué, dans mon lit. Heureux d’avoir passé cette journée inoubliable. Et heureux de vivre avec ces gens merveilleux.
Quand les liens se resserrent.
Plusieurs jours s’étaient écoulés après mon anniversaire. Peut-être une semaine ou deux. Arisu s’était mis en tête – à ma grande déception – de nous donner cours à Ichiro et moi. Elle disait que c’était très important. Je voulais bien la croire mais c’était quand même embêtant. Après une journée exténuante à apprendre des math, de l’anglais ou encore des sciences, Ichiro et moi étions affalés sur le divan. Arisu nous avait quitter en disant « A la prochaine mes petits chou ! J’ai des choses à faire ! » Rai non plus n’était pas là. Encore. _ C’est crevant les cours, tu ne trouve pas ? demandai-je à Ichiro en soupirant. Il me regardait de ses grands yeux, fixement et fini par répondre : _ Ça va encore.
Un petit silence s’installa. Puis, après un moment, Ichiro finit par me confier : _ Tu sais, je t’aime bien.
J’étais touché qu’il me le dise. Ichiro n’était pas le genre de personne à se confier facilement. Déjà qu’il ne parle pas souvent. Je l’observais, son air figé, ses cheveux blancs qui tombaient autour de ses yeux, en bataille, et son inévitable bonnet noir. Une chose me troublait. Ses yeux, pour une fois, reflétaient autre chose que de l’indifférence, ils reflétaient de la tristesse. Une douleur profonde, le genre de souffrance qui ronge ton être, jusqu’à être totalement consumé. En le voyant ainsi, je compris qu’il cachait un lourd secret. Mais ne l’avais-je pas déjà deviné avant ? Sans doute. Je me doutais aussi que les deux autres me cachaient aussi quelque chose. Mais je laissais couler, ce n’était pas vraiment mes affaires.
_Moi aussi, je t’apprécie beaucoup, fini-je par répondre, ému.
Il m’observa un moment, puis repris la parole :
_J’ai toujours aimé ton innocence. J’essaye toujours de reproduire la joie que tu as naturellement.
A ces mots, je comprenais qu’il était sur le point de se livrer à moi, moi qui devait être son meilleur ami au final, en tout cas, lui était le mien. Je le laissais parler, l’écoutant attentivement, je savais bien que c’était un moment important pour lui. Et pour moi aussi. Après une courte hésitation, il se lança :
_Moi ça faisait tellement longtemps que j’avais perdu tout ça, tellement longtemps...
Tout en disant cela, il regardait au loin, dans le vide, comme s’il voyait quelque chose d’autre, quelque chose d’une autre époque. Comme s’il revivait cet instant, l’instant qu’il me décrivit maintenant.
_ J’étais tout petit. Je vivais dans une famille assez riche, du moins que je m’en souvienne. Je crois... Je crois que j’étais heureux. Et puis un jour, mon Alice s’est révélé et tout à changer. Je crois qu’il vaut mieux que je te montre.
Il se concentra et utilisa son Alice sur moi.
Il faisait noir. Ce n’est pas qu’il était très tard, mais c’était l’hiver, et les journées se faisaient courtes. Ce n’était pas une soirée typiquement hivernale, aucun flocon ne tombait du ciel. Non, ça ressemblait à une journée tout à fait banale. C’était le cas, pour la plus grande partit des gens. Mais pour eux, c’était la soirée, la soirée décisive, la soirée où tout se brisera. Eux, une famille confortable, ni pauvre, ni richissime, mais qui avait déjà de quoi vivre tranquillement. La famille était constituée d’un jeune couple de mariés et de leur enfant, un garçon de 4 ans. Les trois étaient blonds, les parents avaient des yeux bleus clairs, avec le genre de regard qui ferai fondre n’importe qui. Le garçon quand à lui avait des yeux gris translucides. Les trois étaient d’une beauté à couper le souffle, d’un charisme fou. On pouvait dire d’eux la famille parfaite. Ils avaient une vie rythmée par l’amour. Ils étaient heureux, c’est tout ce qu’on pouvait dire. C’était donc le début du soir, ils étaient chez eux. Les parents étaient dans le divan, se murmurant des mots doux l’un à l’autre. Leur fils unique était déjà couché. Mais il ne se sentait pas bien, il commença à paniquer dans son sommeil. Les deux amoureux l’entendirent, ils se levèrent en même temps mais la fille pris la parole.
_ J’y vais.
Elle lança un dernier regard doux à son mari, puis monta à l’étage. Elle retrouva son fils, dans son lit, qui gémissait. Elle accouru vers lui et lui dit :
_ Mon petit Ichiro, réveille-toi, ce n’est qu’un cauchemar !
Elle voulu l’enlacer mais dès qu’elle le toucha, elle se sentis mal, terriblement mal. Et commença à crier. Son cri perçant résonnait dans toute la maison, tandis qu’Ichiro ne lâchait plus sa mère. Il était encore semi-inconscient et ses cheveux, qui jusqu’alors étaient d’un blond doré, blanchissaient petit à petit. La femme criait toujours. Elle n’avait aucune douleur physique, tout ce passait dans sa tête. Elle voyait, ressentait, tout le cauchemar de son fils. Celui-ci trompait ses sens sans le savoir. Elle ne pouvait pas supporter tant de douleur, mais une seule pensée l’assaillait « Je ne veux pas... Je ne veux pas abandonner mon fils ! » Le père, affolé en entendant le cri de sa bien aimée, couru pour la rejoindre. Il eut tout juste le temps d’entrer dans la chambre, de voir sa femme et son enfant enlacés avant que sa bien aimée s’écroule. Elle ne pouvait plus supporter tant d’horreur. Il cria son nom « Kohana ! Kohana ! » et se précipita vers son corps. Il l’étreignis, pleurant toutes les larmes qu’il pouvait. Comment une telle injustice pouvait lui arriver ? La femme de sa vie, morte dans ses bras. Il resta là un long moment, à la pleurer. Puis, il se tourna vers son fils, qu’il avait ignorer jusque là. Celui-ci avait enfin repris conscience mais était en état de choc. Il fixait le corps de sa mère et prenait douloureusement conscience que c’était de sa faute, si elle ne respirait plus. Mais à part cette pensée, son esprit était bloqué, il ne comprenait plus rien. Son regard croisa celui de son père et il comprit que ce dernier lui parlait.
_C’est toi. C’EST TOI ! Comment as-tu pu faire ça ?!
Ce fut les dernières paroles qu’il entendit avant de s’écroulé, évanoui. C’est dans ces conditions que son Alice se manifesta pour la première fois.
Les jours qui suivirent, le père s’occupa de tout pour l’enterrement de sa femme et pour tout le reste, le cœur meurtri. Il évitait tout contact avec Ichiro, il lui donnait juste ses repas. Ichiro, lui, restait dans sa chambre, assis, le regard dans le vide. Il était toujours traumatisé. Mais de temps en temps, il regardait par l’entrebâillement de la porte ce que faisait son père. Quelques semaines plus tard, alors qu’ils vivaient toujours dans ce climat, la haine du père grandissant chaque jour, une jeune fille aux cheveux bruns sonna à la porte. L’homme lui ouvrit, méfiant, triste, brisé. _Bonjour. J’ai cru comprendre que vous aviez des problèmes avec votre fils.
La jeune fille avait une voix claire, et était d’une très grande beauté. L’homme la regarda un moment sans comprendre avant de répondre :
_ Oui. C’est un démon.
La fille le regardait d’un air triste, puis répliqua, doucement :
_ Je suis Arisu, j’aimerai qu’il vienne avec moi.
Tout d’un coup, je revins à la réalité. L’histoire était finie. Ichiro avait l’air épuisé par l’effort qu’il venait de fournir mais ce qui me frappait le plus, c’étaient les larmes qui coulaient le long de ses joues. Je remarquai que moi aussi, je pleurais. Comment avait-il pu vivre quelque chose d’aussi horrible ?!
_ La plupart des choses qui se déroulent quand je ne suis pas là, c’est Arisu qui me les a raconté, un jour. Elle avait observé mon père en secret.
Lorsqu’il parlait, sa voix se brisait. Mais je voyais bien avait tenu à se que je sache. Je m’approchai de lui, et lui fit un câlin. Je ne pouvais pas faire grand chose contre cette douleur enfuie depuis si longtemps mais je voulais l’aider, lui montrer que je le soutenais. La culpabilité qui avait sans doute dû monter en lui.... C’était quelque chose d’inimaginable. Cependant, il continua à parler :
_ Je vais bien mieux maintenant mais...
_ Chut, le coupai-je, reste juste là, et pleure si tu le souhaite.
Il ne s’en priva pas. Sans doute avait-il retenu ses larmes longtemps, trop longtemps. Je comprenais mieux maintenant. Ce silence. Et je le trouvais tellement courageux. Il était si petit quand ça s’est produit, et pourtant, il s’en rappelle avec tant de précision. On oublie jamais ce genre de chose. On oublie jamais. Mais très vite, il sécha ses larmes.
_ Je voulais juste te remercier d’être là. Et d’être mon ami. Mon ami le plus cher, me dit-il.
Il était pour moi aussi mon meilleur ami. Peut-être bien le seul finalement. A part mon frère, bien sûr. J’eus un petit pincement au cœur en pensant à lui. Ça faisait tellement longtemps que je ne l’avais pas vu ! Mais ce n’était pas le moment de penser à lui. C’est à cet instant que je cru remarquer quelqu’un dans le coin de la pièce, je regardai de plus près croyant reconnaitre Rai puis je ne vis plus personne. J’avais sans doute dû me tromper.
Quelques mois passèrent après ces révélations. Maintenant que je savais ce qui était arrivé à Ichiro, notre lien s’était encore plus renforcé et nous passions presque tout notre temps ensemble. Arisu nous donnait toujours des cours. Et on n’eut plus de temps de s’ennuyer, tant on avait à étudier. Alors que nous avions passé des semaines à travailler, faisant de notre mieux, un jour Arisu déclara : _ Voilà ! Vous avez fait de votre mieux et avez bien appris. On peut dire que vous êtes en vacances maintenant.
Elle nous faisait un grand sourire ravi. Je n’avais pas vraiment l’impression qu’on avait fait l’équivalent d’une année de travail mais je ne pu qu’être heureux de nous savoir en vacances.
_ Youpiii ! m’exlamai-je tandis qu’Ichiro affichait un sourire heureux.
J’étais en train de lire un livre sur le divan, Ichiro était déjà partit dormir. A vrai dire, vu l’heure qu’il était, j’aurai dû être dans mon lit depuis un moment mais je n’avais pas sommeil. Alors que je lisais paisiblement, j’entendis un bruit venant de l’entrée. Mon cœur fit un bon dans ma poitrine. Qui pouvait bien arriver à cette heure-ci ? Sans vraiment m’en rendre compte, je me cachai dans le petit couloir menant à l’escalier, tenant mon livre dans les bras. Je tendais l’oreille, à la recherche du moindre bruit. Rien. Peut-être l’effet de l’imagination ? Je m’apprêtai à sortir de ma cachette quand j’entendis des chuchotements.
_ Ça va ? _ Oui, t’inquiète.
Je connaissais ces voix... Mais oui ! C’était tout simplement Arisu et Rai ! Je m’étais fait peur tout seul comme un imbécile, en même temps, c’est bizarre qu’ils rentrent si tard. Maintenant, ce n’était plus la peur qui me poussait à me cacher mais la curiosité.
_ Non, je vois bien que tu as mal, montre-moi ta blessure.
Arisu de nouveau. Rai, blessé ? Mais qu’est-ce qu’ils ont fait ?
_ Ce n’est rien. Du moment qu’on a pu coincer ces salauds c’est le principal.
« Mais de quoi ils parlent ? »
_ Oui mais quand même... J’aurai dû les flairer plus tôt... Des fois, je me demande si j’ai bien fait de t’emmener dans cette organisation contre l’académie... _ Ne raconte pas de bêtises ! C’est pas ta faute et bien sûr que je voulais en faire partie, je voulais t’aider alors arrête de te reprocher des trucs pour rien.
Une organisation contre l’académie ?! Décidément, je ne comprenais plus rien... Mais en même temps, ça expliquerai ces absences... Je risquai un coup d’œil vers le salon découvrant Rai assis sur le canapé, une blessure à la jambe et Arisu debout devant lui. La blessure de Rai était immense et m’inquiétait beaucoup. Tout ce sang....
_ Bon, je vais aller chercher de quoi te soigner, reste là.
Mince, elle se dirigeait vers moi ! Vite, je montai les marches le plus vite possible et en faisant un minimum de bruit pour rentrer dans ma chambre. Je restai un instant la tête contre la porte, le cœur battant à tout rompre, pour voir s’ils m’avaient entendu mais au bout de dix minutes je compris que ce n’était pas le cas et je pu enfin me détendre. Je me dépêchai de me mettre en pyjama et me glisser dans mon lit en ayant conscience que je venais d’apprendre quelque chose que je n’aurai pas dû. Apparemment, ils ne faisaient pas que se cacher de l’académie mais étaient en colère contre elle. Assez pour essayer de les repousser. « voir de les tuer » Je pris peur tout d’un coup. Est-ce que je vivais avec des gens prêt à tuer pour assouvir leur haine ? Non... Arisu était bien trop gentille et douce pour ça. Et Rai était trop blagueur. J’essayai de me rassurer, j’essayai d’oublier. Mais des questions se bousculaient dans ma tête. Est-ce qu’ils sont dangereux ? Est-ce que je suis en sécurité avec eux ? Est-ce qu’Ichiro est au courant ? Mais surtout, est-ce que je peux encore leur faire confiance ? Je me disais que oui. Je voulais que oui. Après tout, ils n’avaient fait que me protégé jusqu’ici. Ils n’avaient jamais été méchants. Quoique j’essaye de me dire, la peur, l’appréhension me nouaient le ventre. Et je pris un moment avant de réussir à m’endormir.
Quand une décision s’impose.
La première image que j’eu en tête lorsque je me suis réveillé fut Rai blessé. Alors que je me changeai, j’espérai de tout cœur que ce n’était qu’un simple rêve. Et que je l’avais confondu avec la réalité. Mais arrivé à la table du déjeuner je ne pu que me rendre compte de l’évidence, Rai avait l’air mal, même s’il essayait de le cacher. Ce qui prouvait que tout était réel. Je mangeai en vitesse, sans prendre le temps de discuter avec les autres. Ichiro me regardait avec un air interrogateur, la tête penchée sur le côté. Je faisais tout pour éviter son regard et me concentrai sur mon assiette.
_ Quelque chose te tracasse ?
Je sursautai. Rai. Il s’adressait à moi.
_ Euh... Non, tout va bien.
La panique montait en moi. Pourquoi je ne pouvais pas me calmer tout simplement ? « ce n’est pas après toi qu’ils en ont » Je me répétai cette phrase en boucle, faisant tout pour que mon cœur batte plus régulièrement. Pourquoi ça m’affectait autant ? Après tout, je n’aimais pas l’académie moi non plus. Ils ne sont pas mes ennemis. Mais en même temps... Peut-être que je ferai mieux de partir en douce ? Je me levai, mon assiette à la main pour ranger tout ça dans le lave-vaisselle. « il faut que tu te calme » Je sentais son regard sur moi, je l’ignorai pour m’installer dans le salon, attrapant mon, essayant de me concentrer sur les phrases. Je ne savais plus quoi faire. Partir serait peut-être le mieux.... Mais alors où aller ? Rai m’avait rejoint dans le salon.
_ Je vois bien que tu n’es pas bien. Qui a-t-il ?
Je levai la tête pour le regarder. Je croisais son regard, ses yeux bleus transperçant me fixai. Mais son visage reflétait une sincère inquiétude. « Il s’inquiète pour toi » Cette pensée me calma immédiatement. Oui, ils sont ma nouvelle famille. Ils sont ma famille depuis un an. Ils ne me feront rien. J’en était persuadé et ça m’apaisa d’un coup. Comment avais-je pu songer de partir ? Ils m’avaient rendu une maison, du confort, de l’amour. C’est normal qu’ils me le cachaient, je n’ai que 9 ans. Tellement petit ! Ils savaient que je paniquerai. Tout d’un coup, je me sentais ridicule d’avoir douter d’eux.
_ Je t’assure, il n’y a rien. J’avais... J’avais fait un cauchemar.
Ma voix était plus assurée. L’excuse était nulle mais au moins, mon ton était confiant. Rai semblait comprendre que je ne voulais pas en parler parce qu’il me répondit :
_ Ah d’accord. T’inquiète, les cauchemars, ça ne peut pas réellement te faire du mal. _ Oui.
Soulagé, je replongeai mon attention dans mon livre. Je n’avais pas l’intention de lire mais ça montrait que je ne voulais plus parler. Rai compris.
_ Bien, je vais faire un tour dehors. Arisu est déjà partie, soyez sage !
Sur ces paroles il s’en alla, me laissant seul avec Ichiro. _ Tu es calmé ?
Je me tournai vers lui. Était-il au courant ? Sans doute que oui, après tout, il était là depuis plus longtemps.
_ Je euh... Oui ça va.
Je reposai le livre sur la table basse.
_ Alors, tu as tout découvert.
Ce n’était pas une question. C’était une constatation. Et donc il était au courant. Bizarrement, savoir cela me dérangeai.
_ Oui... Hier soir, je les ai entendu...
A présent, Ichiro s’était mis juste en face de moi. Et il me demanda :
_ Pourquoi as-tu paniqué ?
La question me pris au dépourvu.
_ Pourquoi ? Parce qu’ils ont sans doute tuer des gens ! _ Tu crois vraiment ? Tout ce qu’ils font, c’est faire perdre la mémoire aux types de l’académie et de les lâcher en pleine ville, ou autre. Ils doivent juste se défendre de temps en temps.
Je ne comprenais pas. Faire perdre la mémoire ? C’est un peu bête comme idée, ils pourraient la retrouver facilement. Il reprit.
_ Ils ne sont pas méchants. Tout ce qu’ils font, c’est se mettre en danger pour rien. Leurs actions ne sont même pas utiles. Mais ils le pensent. Ils essayent aussi de faire sortir des élèves de l’académie. C’est le plus dangereux. Et le plus débile aussi. Mais ça, heureusement, ils n’essayent pas trop souvent. _ Pourquoi ils font ça ? _ Parce qu’ils n’ont pas aimé l’académie. Mais ils n’ont pas pu en sortir avant la fin de leurs études. Ils veulent donner leurs chances à d’autres. _ Mais Rai.... Il n’y a jamais été si ? Et il n’a pas fini ses études. _ Rai... Il veut juste aider au mieux.
Je m’étais trompé, j’avais paniqué pour rien.
_ C’est moi qui t’ai calmé tout à l’heure. me révéla-t-il. _ Quoi ? Mais... _ Avec mon Alice, je n’ai fait qu’apaiser tes sens. Tu en avais besoin.
Je l’observais un instant, il avait tourné la tête et regardait le sol.
_Merci. soufflai-je.
Mais même s’il m’avait rassuré, je ne savais que penser de ces révélations.
_ N’y pense pas, c’est tout. Et ne leur fait pas savoir que tu es au courant. me conseilla-t-il. _ Pourquoi ? m’étonnai-je. _ Parce qu’ils font tout pour que tu ne sois pas au courant. Pour que je ne sois pas au courant. Je t’assure, ce n’est rien.
Pour résumé, Arisu et Rai essayait d’enlever des élèves de l’académie et effacer ma mémoire des gens qui recrutent d’autres Alice, et Ichiro me demande de ne pas y penser tout simplement. Je ne comprenais pas la logique là dedans.
_ Si c’est quelque chose. C’est débile de faire un truc pareil. m’obstinai-je. _ Parce qu’ils font ça tu les vois différemment ? Rien ne change je t’assure. Dans une semaine ou deux, tu seras habitué.
Et il s’en alla, comme ça, pour retourner dans sa chambre. J’étais seul dans cet immense salon. Il avait peut-être raison. Après tout, ça ne changeait rien. Oui, ça ne changeait rien.
Je passais les prochains jours à osciller entre le doute, la peur, la confiance. Plus les jours passaient, plus les mots d’Ichiro entrait en moi et prenait du sens. Bien sûr que je pouvais l’ignorer. Parce qu’ils faisaient ça pour moi, pour nous, pour eux. Et je savais que mes sentiments envers eux ne changeaient pas et que je ne les voyais pas différemment. Et ça m’apaisait. Au final, une semaine et demie passa pendant que je fortifiai cette confiance.
_ Pourquoi tu souris comme ça ? me demanda Arisu. _ Pour rien. Je suis juste heureux.
Suite à ma réponse, elle se mit à sourire aussi. Un sourire franc, un beau sourire et je fus certain que j’avais pris le bon choix.
Quand la fête se prépare.
Deux jours plus tard, lorsque je descendis pour prendre mon petit déjeuner, je vis Rai et Arisu qui installaient un sapin.
_ Qu’est-ce que vous faites ? demandai-je, étonné. _ Et bien, dans quatre jours, c’est Noël ! me répondis Rai. _ Quoi déjà ?! Je n’avais pas vu le temps passer ! _ Et dans deux jours, c’est l’anniversaire d’Arisu, me souffla Ichiro qui venait d’arriver et de passer dans mon dos.
Déjà ? Je n’avais prévu aucun cadeau ! Alors que pour mon anniversaire, ils avaient tout préparé ! Il fallait que je créé quelque chose, en deux jours maximum... _ Qu’est-ce que tu attends ? Viens nous aider ! m’apostropha Rai. Je m’empressai de le rejoindre pour décorer le sapin. Tandis que je mettais des guirlandes, une idée me vint. Je passais la journée normalement avec les autres. Quoique pour une fois, Arisu et Rai étaient restés à la maison. On sentait dans l’atmosphère que l’heure de la fête allait bientôt arrivé. Encore une fois, je ne pu m’empêcher de penser que j’avais bien eu de la chance d’être tombé sur eux. Une fois le soir arrivé, quand tout le monde était parti se coucher, je me mis à l’œuvre. Le lendemain, j’étais crevé, n’ayant presque pas dormi. En plus, je n’avais fait qu’une partie du cadeau d’Arisu. Pendant le petit déjeuner, Ichiro me regardait d’un œil malicieux et je compris qu’il savait parfaitement ce que j’avais fait pendant la nuit. Je rougis un peu, mais essayais de rester discret malgré tout. Je pris un livre et attendis que Arisu parte, faisant semblant de lire. Une fois qu’elle fut partie, je pris ma guitare. Le cadeau qu’elle m’avait offert. Je n’étais pas le plus doué, mais je m’appliquai pour créer une chanson. Une chanson pour elle. Ichiro me regardait, l’air approbateur. Du moins je croyais. Avec Ichiro, on ne savait jamais. Après deux minutes il partit de son côté, sans doute pour faire son cadeau lui aussi. Tandis que j’écrivais ma chanson, les souvenirs de cette année me revinrent en mémoire. La voix d’Arisu : « _ Qu'est-ce que tu fais là mon mignon ? », « Veux-tu venir avec nous ? ». A ce moment, j’avais accepté. Pensant juste rester quelques jours. Mais ici j’étais en sécurité. Plus ou moins. Je me souviens du jour où je m’efforçais de jouer un morceau à la guitare pendant qu’elle jouait du piano. Rai nous regardait, Ichiro lisait. On riait, on était heureux. On est heureux. J’avais décidé d’accepter leur combat contre l’académie. Un combat insensé. Mais c’était ce qui faisait leur vie. C’était eux-mêmes.
Après un temps qui me paru infiniment long, je réussi enfin à finir une chanson qui me satisfaisait. Enfin, c’était plutôt un poème chanté. Juste à temps parce que quand je m’étais réinstallé dans le divan, Arisu rentra à l’intérieur. La journée fut encore utilisée pour décorer la « maison ». Voir toutes ces guirlandes, ces banderoles et autres décorations me mit de bonne humeur. L’endroit qui d’habitude était plutôt austère et impressionnant, devenait chaleureux, accueillant et festif. Je m’amusais bien mais je n’arrêtais pas de penser à Noël, à mes précédents Noëls… J’ai toujours vécu cette fête avec ma famille… Inévitablement, je ne pouvais m’empêcher de penser à mes parents et à mon frère. Mes parents, je me rendais compte que je ne me souvenais plus très bien d’eux. De leur visage. Je me souviens que je ressemblais énormément à mon père. Et Kane, lui, ressemblait fort à ma mère, surtout quand il se transformait en fille. A part ça, je ne me souvenais de pas grand-chose. Un sourire aimant, des yeux gris bienveillants, une voix douce qui m’endormait le soir… C’était tout ce qui me restait. C’était terriblement peu. Pensent-ils à moi maintenant comme je pense à eux ? M’ont-ils oublié ? Ou alors, croient-ils que je suis mort ? Je sentis une larme. Elle coulait sur ma joue. J’avais oublié la douceur du contact d’une larme sur ma peau. C’est si doux… C’est d’autant plus cruel que cette douceur était accompagnée d’une douleur amère. De la peine. Je ne m’étais même pas rendu compte que ma joie avait quitté mon esprit. Penser à eux me fait mal. Peut-être pensaient-ils que je les avais abandonnés.
_ Ça va ? me demanda Rai, inquiet. _ Je… Oui, je pensais juste à mes parents.
J’essuyais rapidement mes larmes avec ma manche. Puis, je lui souriais pour le rassurer. Il ne fallait pas qu’il pense que j’étais triste avec eux. Que je regrettais mon choix. Surtout pas en cette période de l’année. Mais mon sourire ne du pas être convainquant parce que Rai me pris dans ses bras.
_ Ça va aller… Je suis désolé. Me murmura-t-il dans l’oreille. _ Mais non, je me sens bien ici, vraiment.
J’aurai préféré qu’il ne me voie pas pleurer. Même si je trouvais cette étreinte réconfortante, je ne voulais pas qu’il se sente responsable. Encore heureux, Arisu n’avait rien vu. Je me dégageai vite de son câlin et lui lança un nouveau sourire qui se voulait rassurant.
_ Je vais bien, lui assurai-je de nouveau.
Comme pour montrer que la discussion était close, je pris une nouvelle guirlande dans la boîte et l’installa sur le mur. Il n’insista pas et continua sa tâche lui aussi. Ça me rassura. Surtout que juste après, Arisu jeta un œil sur nous et nous fit un grand sourire. Je lui souris en retour. Je tenais beaucoup à elle. Je ne voulais pas qu’elle s’inquiète pour moi. Quand le soir arriva, je m’endormis avec l’impression d’avoir passé une journée remplie. « Demain, c’est l’anniversaire d’Arisu ! »
*** Le soleil se levait. Un garçon était déjà réveillé, allongé sur son lit. Kane. L’approche de Noël le tourmentait. « Pourquoi es-tu parti mon frère ? Pourquoi t’être sacrifié ? ». Kane resta là encore une ou deux heures, sachant qu’il était trop tôt pour descendre. Puis il se levait, doucement, comme si chacun de ses membres étaient douloureux. En réalité, seul son cœur était blessé. Blessé par la perte de ce qui lui était le plus cher. Il descendit les marches une à une. Il ne voulait pas voir le salon. A trois jours de Noël, tout était déjà préparé. Et ces décorations si joyeuses, si lumineuses rendaient l’absence d’Asaki plus pesante. Enfin, pour Kane. Ses parents ne voyaient pas les choses de la même façon. Ils ne comprenaient pas… Ils pensaient que redoubler de gaités et de cadeaux permettrait de diminuer sa peine. Et leur peine à eux. Mais ça ne marchait pas comme ça. Mais Kane savait bien que ce n’était pas de leur faute. Finalement, Kane arriva en bas des marches et entra dans le salon. La vue du sapin qui surplombait toute la pièce lui fit mal au cœur. Ils avaient remplacé l’ancien. « J’aurai aimé que tu sois là » pensa-t-il encore une fois. « Je sais bien que je suis faible. N’importe qui d’autre aurai réussi à surmonté tout ça. Mais je ne peux pas… » Ce n’était pas la première fois que Kane pensait ainsi. Mais malgré tous les efforts de son entourage, il avait du mal à retrouver le sourire. Le jeune garçon alla dans la cuisine et, comme tous les matins, se pris un bol de kellogs. Soudain, le visage de son frère lui apparu, clairement, en tête. Un visage si souriant, si plein de vie. Kane ressentit comme un coup de poing dans le cœur. On aurait dit que ce visage lui disait : « Réveille-toi Kane ! Souris-moi ! » Kane ne comprenait pas. Pourquoi maintenant ? Pourquoi dire cela ? Il savait bien que ce visage était le fruit de son imagination. Mais il ne pouvait s’empêcher de penser que c’était Asaki qui l’avait voulu. Finalement, il comprit que son frère voulait avant tout qu’il soit heureux. C’est ce qu’il avait mis dans la lettre. « Mais, comment puis-je faire ? Ne serait-ce pas comme t’oublier ? »
*** Je me levai tôt, espérant qu’Arisu ne serait pas encore réveillée. Je descendis les marches, fébrile, guettant le moindre bruit. Finalement, c’est Rai et Ichiro que je retrouvai, en train d’installer une banderole où il était marqué : « Bon anniversaire Arisu ! » _ Ah Asaki, te voilà enfin ! Viens nous aider ! me lança Rai tandis qu’Ichiro me faisait un petit sourire.
Je m’empressais de l’aider, quoique je ne servais pas à grand-chose. Je déposai mon cadeau avec celui des deux autres. Un peu après, on entendit des pas qui s’approchaient. Vite, je me regroupai avec les deux autres, attendant le moment fatidique où le visage d’Arisu apparaitrait. A l’instant où je la vis, je criai de tout mon cœur : « Bon anniversaire ! » en même temps que mes deux amis. Arisu rayonnait.
_ Ooh merci !!!
Et sans plus de manière, elle nous fit un câlin à tous les trois. Ensuite, on alla manger notre petit-déjeuner. Comme pour moi, la table était richement décorée. Là seul différence c’était qu’à la place de pleins de petits chocolats, c’était des petits cœurs. Je ne savais pas trop si c’était comestible. On mangea gaiment, comme si rien d’autre que cette journée n’existait. Rai fit quelques blagues, assez spéciales je dois dire mais je riais quand même. Puis, vint le temps de donner nos cadeaux. _ Bon bon… Je commence par lequel ? Hum… Allez, celui d’Ichiro ! nous dit Arisu.
Suite à ça, elle prit le cadeau qu’Ichiro lui tendait et l’ouvrit avec précaution. Cette scène me fit penser à mon propre anniversaire. Il s’agissait d’un réveil en boule, décoré par plein de dessins, peintures, qui comme sur mon tableau, n’arrêtaient pas de changer de formes.
_ Merci mon chou !
Ensuite, elle prit le cadeau de Rai, laissant le mien en dernier. Quand elle l’ouvrit, on pu voir un petit appareil noir.
_ Qu’est-ce que c’est ? demandai-je. _ C’est un métronome, le sien était cassé. Me répondit Rai avec un petit sourire. _ Merci Rai ! C’est super gentil ! le remercia Arisu, non sans lui faire un petit câlin.
C’était le tour de mon cadeau. J’étais un peu stressé. Allait-elle aimé ? D’abord, je tendis mon dessin. Elle l’ouvrit. Il nous représentait, Rai, Arisu, Ichiro et moi, dans le salon, tous sur le divan. On affichait tous un grand sourire et j’avais marqué sur le dessin : « Merci pour tout ! ». Mon trait était hésitant, et peut-être qu’on avait du mal à nous reconnaitre – c’est pour ça d’ailleurs que j’avais fait à chaque fois une petite flèche avec notre prénom marqué – mais c’était fait du fond du cœur.
_ Oh c’est trop mignon ! Merci Asaki ! _ Je… j’ai aussi fait autre chose… répondis-je.
Je m’avançai vers ma guitare, puis, je commençai ma chanson :
« J’étais parti De chez moi… J’étais perdu Dans les bois…
Quant tu m’as recueilli, Quand tu m’as souri…. J’avais peur Dans le noir Tu m’as montré ce qu’est L’espoir J’ai découvert l’amitié J’ai trouvé un foyer…
Merci Arisu, … Happy Birthday to you … Happy Birthday to you… »
C’est seulement lorsque j’eu terminé que j’osai regarder vers les autres. Rai avait un grand sourire, Ichiro avait un petit air satisfait et Arisu avait les larmes aux yeux.
_ C’est trop gentil ! s’exclama Arisu, apparemment ravie, avant de me faire un câlin. _ Tu… Tu m’étouffe. Dis-je avec difficulté. _ Oh pardon !
On passa toute la journée à fêter son anniversaire. On fit une nouvelle partie de billard, j’étais avec Rai cette fois, mais on a perdu.
_ Pourquoi je perds tout le temps ? se lamenta Rai. _ Parce que tu ne réfléchi pas quand tu joue ! répondit Arisu en riant.
Bref, on s’amusait bien. Au soir, on était tous sur les divans, et on faisait un jeu de carte. J’étais avec Ichiro et, à mon grand étonnement, on perdait face à Arisu et Rai. Moi qui pensais qu’Ichiro était imbattable. C’est à ce moment là qu’Arisu décida de nous annoncer une bonne nouvelle. Ravie, elle nous lança : _ Pour Noël, on va tous aller en ville ! Personnage principaux.Asaki Kiyomizu 8 ans Alice : Alice de la lumière. - Spoiler:
Quand il est plus âgé :
Arisu 18 ans. Alice : Odorat sur-développé, capable de sentir un "Alice" - Spoiler:
Ichiro 14 ans. Alice : Manipulation des 5 sens. - Spoiler:
Rai 16 ans. Alice : Aspire l'énergie vitale en manipulant des souvenirs de quelqu'un. (a besoin de gouter le sang de la "victime") dit aussi "vampirisme" - Spoiler:
Dernière édition par Nodoka le Dim 25 Nov - 12:35, édité 10 fois | |
| | | adeele Client de prestige
Messages : 1780 Date d'inscription : 08/04/2011 Age : 27 Localisation : à l'academie alice ^^
| Sujet: Re: Une histoire pleine d'émotions. By Nodoka Lun 23 Avr - 20:08 | |
| j'adore tu ecrit vraiment bien !!!! | |
| | | Nodoka Vigile
Messages : 10799 Date d'inscription : 31/10/2011 Age : 27 Localisation : là-bas
| Sujet: Re: Une histoire pleine d'émotions. By Nodoka Lun 23 Avr - 20:13 | |
| Merci beaucoup ! ♥ Mais j'avais vraiment trop de mal à écrire ses pensées en prenant en compte qu'il avait 8 ans, puis 9 ans^^'
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| | | adeele Client de prestige
Messages : 1780 Date d'inscription : 08/04/2011 Age : 27 Localisation : à l'academie alice ^^
| Sujet: Re: Une histoire pleine d'émotions. By Nodoka Lun 23 Avr - 20:15 | |
| tu as bien fait ca | |
| | | juju piou Architecte
Messages : 5739 Date d'inscription : 22/04/2012 Age : 26 Localisation : Erre dans Tokyo à la recherche de Yato
| Sujet: Re: Une histoire pleine d'émotions. By Nodoka Lun 23 Avr - 20:18 | |
| j aime t est histoires nodoka piou | |
| | | Nodoka Vigile
Messages : 10799 Date d'inscription : 31/10/2011 Age : 27 Localisation : là-bas
| Sujet: Re: Une histoire pleine d'émotions. By Nodoka Lun 23 Avr - 20:24 | |
| Merci^^
Je trouve que la suite est bien mieux mais je peux pas la mettre puisque j'ai pas fini le chapitre^^
Oh merci Juju-chan !! | |
| | | juju piou Architecte
Messages : 5739 Date d'inscription : 22/04/2012 Age : 26 Localisation : Erre dans Tokyo à la recherche de Yato
| Sujet: Re: Une histoire pleine d'émotions. By Nodoka Lun 23 Avr - 20:28 | |
| de rien c est ce qui vient du fond du coeur | |
| | | Aryana Chouchou
Messages : 5627 Date d'inscription : 02/01/2011 Age : 26 Localisation : Dans le palais fleur
| Sujet: Re: Une histoire pleine d'émotions. By Nodoka Mar 24 Avr - 21:38 | |
| J'aime beaucoup le système :"Les deux côtés du miroir..." et l'histoire est intéressante, bien que, vu que le narrateur est jeune, le style s'en ressent pas mal ...^^Mais ça me plait, alors la suite ! =P | |
| | | Nodoka Vigile
Messages : 10799 Date d'inscription : 31/10/2011 Age : 27 Localisation : là-bas
| Sujet: Re: Une histoire pleine d'émotions. By Nodoka Mar 24 Avr - 21:40 | |
| Merci ! Là je suis dans un moment de l'histoire où je galère un peu, mais elle va pas tarder^^ | |
| | | Aryana Chouchou
Messages : 5627 Date d'inscription : 02/01/2011 Age : 26 Localisation : Dans le palais fleur
| Sujet: Re: Une histoire pleine d'émotions. By Nodoka Mar 24 Avr - 21:45 | |
| De rien, j'espère que tu vas y arriver..^^
| |
| | | Nodoka Vigile
Messages : 10799 Date d'inscription : 31/10/2011 Age : 27 Localisation : là-bas
| Sujet: Re: Une histoire pleine d'émotions. By Nodoka Mar 24 Avr - 22:24 | |
| Voilà la suite (il y a quelques fautes d'orthographe, je sais^^, mais je n'ai pas eu le courage de me relire et de corriger^^') : - Spoiler:
Quand on sort de la solitude.
J’étais en train de marcher dans un bois quand la nuit me surpris. Mince, plus tôt que d’habitude, je n’avais pas remarqué. je continuai à marcher et j’aperçu un lac. Je décidai de m’installer juste à côté. J’étais encore seule, la vérité de ces paroles me frappa. Je voulais revoir ma famille, mais il était impossible de faire demi-tour. Je m’assis tout près du lac, en pensant. Je pensais à tout ce que j’avais vécu en un ans. Je repensais à mes jours heureux à la maison. Je serrai fort mon collier dans ma main. Je n’en pouvais plus de vivre comme ça. Il faudrait que je réussisse à avoir de l’argent. Peut-être travailler, incognito.
_ Qu'est-ce que tu fais là mon mignon ?
Je me retournai. Une jeune femme se trouvais appuyée à un arbre. Je pris peur. Elle avait dit cette phrase avec une intonation bizarre... Je n’arrivais pas à la déchiffrer. Elle avait des long cheveux bruns foncés, et des yeux bruns sombres. Elle me regardait avec un sourire aux lèvres. Elle portait une robe brune foncée, qui s’accordait parfaitement avec la couleur de ses yeux et de ses cheveux. Oui, elle me faisait peur, mais en même temps, elle m’intriguait. Il dégageait quelque chose d’elle... Je ne savais pas l’expliquer.
_ Ça vous regarde pas. _ Oh, tu as du cran. J’aime ça.
Elle s’approcha de moi. J’avais envie de m’encourir à toute jambes mais je me retins. Il ne fallait pas que je montre ma peur. Elle s’assit à côté de moi et elle me.... Reniflait ? Elle eut l’air surprise un instant puis fit un grand sourire.
_ Tiens ! Tu es un Alice ? Aah, je vois, tu fuis l’académie. C’est encore mieux.
Elle avait l’air très satisfaite d’elle même. J’étais surpris. Comment le savait-elle ? Et comment connaissait-elle les Alice, et l’académie ? Elle dut voir ma surprise parce que son sourire s’élargit encore un peu plus. Je décidai de lui dire la vérité, la curiosité ayant pris le dessus sur la peur.
_ Oui. Et oui, je fuis l’académie. _ Tu n’es pas le seul mon chou. J’ai fait pareil et j’ai des amis qui en font de même. Veux-tu venir avec nous ?
Son air effrayant avait totalement disparu. Et je décidai d’accepter. J’en avais marre d’être seul et de n’avoir aucune maison. Et j’acceptai son aide avec reconnaissance.
_ Vois-tu, je suis moi aussi une Alice. Mon Alice est un odorat sur-développé. En plus de reconnaître et de sentir les odeurs plus facilement, je peux sentir les Alice. Ils ont une odeur spécial. Je sais, c’est assez bizarre, mais c’est pratique. Tout est amplifier pour mon odorat quand je le veux. Oh mais, j’oubliais de me présenter, je m’appelle Arisu, j’ai 18 ans.
Elle m’expliquait ceci pendant que nous marchions vers un endroit inconnu. Quand elle se présenta, je fis la même chose, complètement rassuré par ses révélations.
_ Moi c’est Asaki. J’ai 8 ans. Et j’ai l’Alice de la lumière.
J’avais remarqué qu’elle n’avait pas dit son nom de famille, donc je fis pareil.
_ Oh l’Alice de la lumière ! Comme c’est intéressant. Au fait, je t’emmène chez moi. Je n’y vis pas seule, il y a deux autres garçons qui sont des Alice qui vivent avec moi. Comme toi, ils ne voulaient pas aller à l’académie. Moi, j’y suis allée, jusqu’au moment où je me suis enfuie.
Suite à ses paroles, elle resta plongée dans ses pensées. Je me demandai si elle se remémorait des vieux souvenirs. Je me demandai pourquoi elle avait voulu la fuir. Moi je savais bien, c’était pour que mes parents ne perdent pas leurs deux enfants. On s’arrêta au bout milieu de la forêt, je ne voyais pas pourquoi ici et je ne voyais aucune maison au alentour. Elle me regarda avec un œil complice puis elle s’agenouilla. Elle respira la terre puis, tapa 3 fois sur le sol. Puis un silence. Ensuite encore 2 fois. De nouveau un silence. Et elle termina par une suite de petit coup, je ne pu compter le nombre tellement elle allait rapidement. C’est alors que devant moi, tout ondula, se brouilla, et deux secondes plus tard, une grand escalier dans la terre était apparu. Nous descendîmes et l’ouverture se referma au dessus de nous. Je me retins de poser des questions. Je ne voulais pas avoir l’air stupide.
_ C’est grâce à l’Alice d’un de mes... colocataires. Il peut manipuler le cerveaux des autres. Donc il peu leur faire percevoir autre chose que la réalité, mais pas seulement avec la vue, avec tous les sens., m’expliqua Arisu. _Aaah.
C’est tout ce que je pu dire. Quel commentaire débile. Elle avait l’air amusée de ma réaction. Nous étions arrivé en bas. On était dans une grande pièce. Les murs étaient gris, mais beaucoup de tableaux remplissaient la place. Il y avait aussi des sortes de fenêtres, qui étaient en réalité seulement des vues créés par de l’informatique, des fenêtres électriques. Sans doute pour ne pas se sentir enfermé. Je vis un billard sur le côté, ce qui m’étonna. Il y avait aussi un grand tapis sur le sol, un tapis rouge. Des longs fauteuils occupaient l’espace, avec une table basse. Il y avait aussi deux énormes bibliothèques remplies de livres. La pièce était éclairée par deux grands lustres. Le tout faisait vraiment impressionnant. Je restai interdit devant tant de classe. L’endroit reflétait vraiment la personne qui m’accompagnait.
_ Je vais te présenter aux autres, me chuchota-t-elle avant de continuer, plus fort, EEH ! Ichiro, Rai, je suis rentrée !!!
J’attendais patiemment que les deux personnes qu’elle venait d’appeler arrive. Je ne l’avait pas entendu arriver, mais un jeune garçon venait d’entrer dans la pièce. Il était plus grand que moi, il devait tourner dans les 1m60, il devait sans doute avoir 14 ans. Il avait des cheveux blancs et des yeux gris. En dessous de ses yeux, il y avait deux marques assez étranges, grises, qui ressemblaient à des triangles mais à l’envers. Sa peau était très pâle. Il affichait une expression froide, distante. Non, ce n’était pas vraiment ça... C’était plutôt inexpressif. Il était habillé totalement en noir, avec quelques touches de gris. Il portait un grand bonnet noir avec deux lignes blanches. C’était l’assemblage parfait de la neutralité, de l’ombre. Il n’y avait pas une seule lueur de gaité dans ses habits, ni dans son expression. Rien.
_ Oh. Tu n’es pas seule.
Sa voix était aigue. Plus aigue que je ne l’aurais penser. C’est comme s’il n’avait pas encore muer. Son ton était à l’image de son apparence : froid, sec. Mais il y avait quand même une certaine nuance mais je n’arrivai pas à trouver laquelle. Il avait dit ces paroles sans vraiment de surprise, on aurait plutôt dit une affirmation.
_ Non ! Comme tu peux le voir, j’ai trouvé quelqu’un qui pourra rester avec nous. Rai n’est pas là ?
Arisu marquait de la gaité dans ses paroles. Elle avait vraiment l’air contente de m’avoir trouver. Ah, comme Rai n’était pas là, celui qui était devant moi devait être Ichiro.
_ Non, il est... Parti un moment. _ Ah d’accord.
Encore une fois, je fus surpris par la voix du dénommé Ichiro. Il fallait que je m’y habitue. Il avait l’air de ce dire bien plus que ce que leur paroles disaient. Et moi, je ne comprenais pas. Enfin, ça ne me regardait pas.
_ Vas-y, présente-toi.
Elle me poussa un peu vers l’avant, histoire que je comprenne bien que c’était à mon tour de parler.
_ Je suis Asaki. J’ai l’Alice de la lumière, je fuis l’académie et j’ai 8 ans.
C’était clair et précis. J’essayais de garder un air sérieux et mature.
_ Salut. Moi c’est Ichiro, j’ai l’Alice de ma manipulation des perceptions du cerveau, j’ai 14 ans.
Ah, j’avais donc raison quand j’avais pensé 14. Son Alice était quand même spécial.
_ Voilà, voilà, amusez-vous bien ! Je vais faire à manger !
S’exclama Arisu, puis elle sorti de la pièce presque en courant. J’étais un peu gêné de me retrouver seul avec Ichiro. Il me regardait, sans expression, mais j’avais l’impression qu’il m’examinait. Puis il tourna la tête, ferma les yeux, puis les rouvrit.
_Rai est rentré.
Effectivement, j’entendis quelqu’un descendre, assez vivement.
_ Salut tout le monde !
C’était un jeune homme assez beau, avec des traits fin. Il avait des cheveux bruns foncés en batailles et des yeux bleus étincelants. Il était plus ou moins grand. Je n’arrivai pas à trouver son âge... Mais quelque chose clochait... Je remarquai qu’il avait des canines très aiguisées et pointues. Je remarquai qu’une sorte de bandage entourait son bras gauche, à partir du coude, quant à sa main.... Je ne savais pas la décrire. C’était vraiment spécial. Mais ce n’était pas écœurant, ni moche c’était... Subjuguant. Je me demandais ce qui lui était arrivé. Il me vit et son regard s’illumina... enfin... S’illumina encore plus.
_ Oh ! Un nouveau ! Moi c’’est Rai. J’ai 16 ans. Tu es qui ?
J’étais donc le plus jeune. Je me présentai rapidement, comme avec Ichiro.
_ Enchanté !
Et il me fit un câlin. Celui-ci était bien plus expressif que Ichiro ! Il me lâcha et me lança un sourire radieux. Je ne sais pas pourquoi mais... Ça me détendit. Il enlaça aussi Ichiro. Ce dernier ne sourit pas mais... Je ne sais pas comment, je su qu’il était heureux.
_ Hum... Au fait tu as quel Alice ?
J’étais un peu gêné de poser la question puisqu’il ne l’avait pas dit avant. Une voile de tristesse passa dans ses yeux avant qu’elle ne disparaisse. Ça avait duré à peine une seconde.
_ Et bien... C’est pas vraiment un Alice très joyeux. A partir du moment où je goûte le sang d’une personne, je peux manipuler ses souvenirs à volontés. Enfin, je ne peux pas les changer mais je peux lui faire remémorer des choses. Le truc c’est que en même temps, j’aspire son énergie vitale.
Ça avait l’air d’être un Alice horrible... Mais il n’avait pas l’air méchant pourtant. L’Alice ne reflète donc pas forcement le caractère de la personne...
_ Bah... C’est un Alice comme un autre.
Peut-être que c’était de la naïveté, mais c’est ce que je pensais. Il avait l’air touché, les larmes aux yeux et me repris dans ses bras.
_ Merci !
Ichiro fis aussi un sourire. Et je compris que j’étais intégré dans leur groupe.
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| | | Mayura Inconditionnel
Messages : 703 Date d'inscription : 28/03/2012 Age : 26 Localisation : Du côté des tenebres
| Sujet: Re: Une histoire pleine d'émotions. By Nodoka Mar 24 Avr - 23:27 | |
| euuuuuu, c'est la meme partie qu el debut ^^' | |
| | | Nodoka Vigile
Messages : 10799 Date d'inscription : 31/10/2011 Age : 27 Localisation : là-bas
| Sujet: Re: Une histoire pleine d'émotions. By Nodoka Mer 25 Avr - 12:43 | |
| Du premier message tu veux dire ? C'est normal, je rajoute toujours les nouveaux chapitres sur le premier message en plus de sur un nouveau message. Comme ça, si quelqu'un qui n'a pas suivit de lire depuis le début et qui veut commencer à lire mon histoire ne devra pas chercher les chapitres dans les messages des gens. Il pourra le lire directement par le 1er message. C'est plus pratique =) | |
| | | Aryana Chouchou
Messages : 5627 Date d'inscription : 02/01/2011 Age : 26 Localisation : Dans le palais fleur
| Sujet: Re: Une histoire pleine d'émotions. By Nodoka Mer 25 Avr - 18:03 | |
| C'est génial, le style est génial, les personnages sont génial, l'histoire est génial ....*paf* Sinon, Ichiro est mon préféré ! =P (mais je ne me souvenais pas de l'image d'Asaki, trop beau !! *o*) Toutes les images sont magnifiques, en fait, surtout Arisu ..<3 | |
| | | Nodoka Vigile
Messages : 10799 Date d'inscription : 31/10/2011 Age : 27 Localisation : là-bas
| Sujet: Re: Une histoire pleine d'émotions. By Nodoka Mer 25 Avr - 18:12 | |
| Oh merci beaucoup Ary-chan !!! Ça me fait trop plaisir que tu aimes ! En plus tu as déjà ton préféré, c'est trop cool ! (^^') Ah ah, merci ! C'est vrai que je suis contente de mes trouvailles :p Je suis toute émue là, tu m'as motivés à avancer rapidement !^^ | |
| | | Aryana Chouchou
Messages : 5627 Date d'inscription : 02/01/2011 Age : 26 Localisation : Dans le palais fleur
| Sujet: Re: Une histoire pleine d'émotions. By Nodoka Mer 25 Avr - 18:28 | |
| De rien ... Je me fais des préférés assez rapidement en général, disons qu'on voit tou de suite ceux qu'on peut apprécier ou non, là, en plus, il a mon âge, c'est un signe du destin ! (ou pas ! XD) Ah ah, re-de rien, je vais m'acharner à en trouver des aussi jolies ! =P Génial, parce que je suis sur le rocher làbas et j'en bouge plus ! La fan attend, du respect s'il vous plait ! xD | |
| | | adeele Client de prestige
Messages : 1780 Date d'inscription : 08/04/2011 Age : 27 Localisation : à l'academie alice ^^
| Sujet: Re: Une histoire pleine d'émotions. By Nodoka Mer 25 Avr - 20:00 | |
| encore gèniale ;P ca devient de mieux en mieux en plus ! bravoooooo | |
| | | Nodoka Vigile
Messages : 10799 Date d'inscription : 31/10/2011 Age : 27 Localisation : là-bas
| Sujet: Re: Une histoire pleine d'émotions. By Nodoka Mer 25 Avr - 20:21 | |
| Merci beaucoup ! Vraiment, ça me touche ! ♥ | |
| | | Aryana Chouchou
Messages : 5627 Date d'inscription : 02/01/2011 Age : 26 Localisation : Dans le palais fleur
| Sujet: Re: Une histoire pleine d'émotions. By Nodoka Dim 29 Avr - 21:02 | |
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| | | Nodoka Vigile
Messages : 10799 Date d'inscription : 31/10/2011 Age : 27 Localisation : là-bas
| Sujet: Re: Une histoire pleine d'émotions. By Nodoka Dim 29 Avr - 21:17 | |
| J'écris, j'écris, mais j'étais occupée tout le weekend^^ | |
| | | Aryana Chouchou
Messages : 5627 Date d'inscription : 02/01/2011 Age : 26 Localisation : Dans le palais fleur
| Sujet: Re: Une histoire pleine d'émotions. By Nodoka Dim 29 Avr - 21:42 | |
| Pas grave, pas grave, t'inquiète ! ^^ De toute façon, j'avance pas non plus ..x) (parce que je suis une flemmarde ..>..>) | |
| | | Sacrinea Client de prestige
Messages : 2815 Date d'inscription : 07/10/2010 Age : 25 Localisation : Dans mon monde
| Sujet: Re: Une histoire pleine d'émotions. By Nodoka Dim 29 Avr - 21:46 | |
| J'adore l'histoire de Asaki, continue comme ça | |
| | | Nodoka Vigile
Messages : 10799 Date d'inscription : 31/10/2011 Age : 27 Localisation : là-bas
| Sujet: Re: Une histoire pleine d'émotions. By Nodoka Mer 2 Mai - 15:13 | |
| Voilà le chapitre suivant ! J'ai un peu galéré pour la fin du chapitre mais je continue ! ^^ - Spoiler:
Quand la vie nous sourit._ A table ! C’était Arisu qui venait de parler, enfin crier, depuis la cuisine. Enfin, j’imaginais que c’était la cuisine. Nous allions donc la rejoindre et nous arrivâmes dans ce qui était bien une cuisine. Une cuisine somptueuse. Il y avait un très grand plan de travail qui formait une sorte de U. Il y avait une cuisinière qui semblait toute neuve et un frigo gris métallique. Il y avait pleins d’autres objets électroménagers qui donner à la cuisine un air assez vivant. Je sentais des odeurs délicieuses et je supposais que c’était notre repas. A côté de la cuisine, se trouvait la salle à manger, à peine séparée par un arche en bois foncé. Contrairement à ce que je m’avais imaginé, la salle à manger était plus petite (bon d’accord, comparé à la taille des autres pièces seulement ! Elle était quand même grande !). La table était moyenne et il y avait en tout cinq chaises. Bien sur, seul quatre places étaient occupés par de magnifiques assiettes qui devaient sans doute être en porcelaine. Je me demandai où il avait été chercher tout ça s’ils étaient eux aussi en fuite, donc normalement, cachés. On s’installa tous autour de la table, je me mis à côté d’Arisu tandis qu’Ichiro et Rai se mettaient en face de nous. Je remarquai qu’Ichiro affichait de nouveau un air neutre. Arisu et Rai parlaient ensemble, vivement et joyeusement. A eux deux, ils donnaient l’impression d’être bien plus nombreux. Ichiro les écoutaient, attentivement, mais toujours avec une expression indéchiffrable. Et moi j’écoutais aussi, riant aux quelques blagues. Le dîner était délicieux. Je ne savais pas du tout ce que c’était, et quand je leur avait demandé, ils m’avaient dit que je ne voulais pas savoir. Je les ai cru et je n’ai plus poser de question. Et puis, la conversation tourna vers comment Arisu m’avait trouvé. _ Oh et bien, j’étais dans la forêt, en route pour rentrer quand j’ai cru voir une petite lumière. Je l’ai suivie et je me suis rendu compte que c’était quelqu’un. Quand il s’est arrêté et que j’ai pu voir à quoi il ressemblait j’ai décidé de me montrer ! Et puis, j’ai senti qu’il avait un Alice. Ah. Je n’étais pas aussi discret que je l’avais cru. Et je n’avais même pas remarqué qu’elle m’avait suivie. _ Ah d’accord. C’était pas si spécial en fait. Je m’attendais à une bataille ou un truc du genre. C’était Rai qui venait de parler. Il avait l’air un peu déçu. Arisu ria chaleureusement. Vraiment, on voyait qu’ils étaient heureux ici. Et je me dis que peut-être, j’allai retrouver cet esprit de famille qui m’avait tant manqué dans la solitude. Les jours suivants, je réappris ce qu’était être un enfant. Je ne pensais qu’à m’amuser. Ichiro m’appris plusieurs jeux de cartes, et on jouait ensemble. Il me battait souvent, et à chaque fois esquissait un minuscule sourire qui montrait qu’il était fier de sa victoire. Arisu s’absentait de temps en temps pour aller faire des courses ou autre chose mais ne disait jamais quoi. Rai faisait pareil, surtout le soir. Je ne savais pas du tout ce qu’il faisait mais ça ne me regardait pas. Ça faisait maintenant quelques jours que j’étais arrivé et tout le monde était là. _ Et si on faisait une partie de billard ? nous proposa Rai. _ Oh oui, c’est une idée super ! Arisu avait vraiment l’air enjouée par cette idée. Ichiro montra son accord en se dirigeant vers le billard. Moi aussi j’étais d’accord et on fis deux équipes, une avec Ichiro et moi, et Arisu et Rai formaient l’autres. _ Ah ah, on va vous écrasez !! , nous provoqua Rai. Ichiro répliqua avec calme : _ Non, non. On va gagner. J’enviai son assurance parce que moi, je n’étais pas totalement du même avis. Je ne le montrai pas et affichai un grand sourire. Ichiro faisait ses coups avec une incroyable précision et mettait les boules dans les trous presques à chaque fois qu’il jouait. Rai lui, avait plutôt tendance à taper dans le tas et d’espérer qu’une boule passe dans un trou. Arisu aussi jouait vraiment bien, mais était moins précise qu’Ichiro. Et moi.... Et bien moi, j’essayai de me débrouiller. _ Allez Ichiro. Cette fois-ci, tu vas rater ! Rai avait beau répété ça en boucle, Ichiro n’y prêta aucune attention et mis encore une fois une boule dans un trou. _ Réussi. Je rigolais bien. Rai avait un air dépité. Ils étaient en train de perdre. Vraiment, Ichiro était bon dans tous les jeux. A la fin du jeu, l’évidence était clair, on avait gagné haut la main. Je n’avais mis qu’une seule boule, mais Ichiro avait mis tout le reste. Tandis que Arisu et Rai n’avaient mis que la moitiés des leurs. _ Pfff ! Pas possible, s’exclama Rai, déçu. _ Bah, on gagnera la prochaine fois ! , répliqua Arisu avec bonne humeur. Apparemment, perdre ne la dérangeait pas plus que ça. _ On a gagné ! dis-je, tout heureux par cette victoire, et encore plus par la partie en elle-même. _ Oui, répondis Ichiro. _ Bon allez, il est temps de dormir ! On alla donc dans nos chambres respective. La mienne était de taille moyenne, avec un lit à baldaquin en bois d’acajou. Les couvertures étaient bleu nuit et les oreillers blancs. Il y avait une armoire où j’avais pu mettre mes quelques affaires personnelles et les vêtements que m’avait acheté Arisu. Après m’être changé, je me glissa dans mes draps et j’observai mon collier. Celui que m’avait offert Kane. « J’espère que tu vas bien, grand frère. Et que nos parents aussi. » C’est sur cette pensée que je m’endormis. Je me réveillai tout doucement. Quand j’ouvris les yeux, je remarquai que je n’étais pas seule. Des yeux gris me fixaient attentivement. _ Tu es réveillé ? _ Hum.... Oui... _ On est le combien ? Mon esprit était embrumé et je ne comprenais vraiment pas cette question. Je regardai le petit calendrier qui était accroché au mur et je vis qu’on était le 12. Le 12 ? Avril ? Oh mais... C’est mon anniversaire ! Comment avais-je pu oublier ! _ On est le 12, c’est... Mon anniversaire. _ Oui. Viens, les autres attendent en bas. J’étais vraiment content qu’il y ai pensé. Je me rappelai leur avoir dit, mais je ne savais pas qu’ils y avaient prêté attention. Nous allions dans la salon et là, ce que je vis éblouit mes yeux. Il y avait des ballons partout, des lumières, trois cadeaux sur une petite table basse, et Arisu et Rai qui étaient là, à nous attendre, tout sourire. Dès qu’ils m’aperçurent, ils crièrent « Bon anniversaire !!!! » Et me prirent dans leur bras. J’avais les larmes aux yeux, tellement j’étais heureux. ***
Le soleil pointait le jour. Un jeune garçon, encore enfant, se levait, le cœur lourd. Il avait 10 ans, il s’appelait Kane. « Aujourd’hui, c’est l’anniversaire d’Asaki » pensa-t-il. Kane l’avait cherché longtemps, sans abandonner ses études. Mais il ne l’avait jamais trouvé en un ans. Ses parents étaient tout aussi triste que lui, mais s’étaient fait à l’idée. Kane, lui, ne pourrai jamais abandonner ni oublier son frère. Il espérait toujours le revoir. Le garçon se lava, toujours aussi triste. Il s’autorisa quelques larmes qui se fondaient avec l’eau de la douche. Il espérait vraiment que son frère allait bien. Surtout en ce jour qu’il adorait. Le plus important. Après sa douche finie, Kane descendit déjeuner, ses parents n’étaient pas encore réveillés. Il mangea un bol de kellogs, sans se presser, prenant son temps pour chaque bouchée. Il resta un long moment assis sur le fauteuil après avoir fini son déjeuner. Il restait là, pensif et finis par murmurer : _ Bon anniversaire petit frère... *** _ Allez, allez, il est temps de prendre ton petit déjeuner ! s’exclama Arisu, tout en poussant Asaki vers la salle à manger. J’étais curieux de savoir ce qu’ils m’avait préparé et je ne fus pas déçu. Sur la table, il y avait pleins de petits chocolats partout, des couques au chocolat étaient installés sur un plateau au milieu de la table, les assiettes étaient aussi sur la table, et je remarquai qu’il m’avait attendu pour manger. _ Merci ! lançai-je, les yeux brillant. Je m’installai à ma place, suivit des autres. On mangea avec bonne humeur et animation. Même Ichiro souriait en permanence, ce qui me faisait plus que plaisir. On mangea aussi les pralines et les petits chocolats. C’était vraiment trop bon ! Après, on retourna dans le salon pour ouvrir mes cadeaux. Arisu et Rai étaient aussi excités que moi, si pas plus. J’ouvris le premier cadeau, comme Rai sautillai je supposai que c’était le sien. C’était une console de jeu, avec quelques jeux différents. _Ca te plait ? me demanda-t-il, inquiet. _ Oui ! Merci beaucoup ! Je lui fit un câlin pour le remercier. Puis j’entrepris d’ouvrir un deuxième cadeau qui était assez grand, celui d’Arisu. J’enleva le papier cadeau avec soin, et je découvris une housse de guitare. Je l’ouvre et je vois une magnifique guitare électrique ! J’étais assez content parce que j’avais dit à Arisu quand elle jouait du piano que moi aussi j’aurai aimé faire de la musique. _ Merci, merci ! Je lui fis aussi un câlin, en la remerciant toujours. J’espérai qu’elle allait m’apprendre à l’utiliser. Ichiro me tendis lui-même son cadeau sans un mot. Il était beaucoup plus fin que les deux autres. Je l’ouvris et découvris une toile. C’était une peinture d’art abstrait, et les couleurs se mélangeaient harmonieusement, en ne représentant rien tout en représentant tout. Dans la toile, je pus voir un arbre, puis le ciel, puis un visage. Le mien. Non ce n’était plus le mien. Je regardais attentivement et vis de nouveau le visage, celui d’un jeune garçon aux cheveux noirs. « Kane » Je sentis les larmes coulé le long de mes joues. Je compris que Ichiro avait utilisé d’une quelconque manière son Alice sur le tableau pour que je puisse voir des formes différentes. C’était juste magnifique. Le visage se retransforma, en une sorte de nuage puis repris ça forme initiale. Les couleurs étaient vives. J’adorai ce cadeau, c’était le plus beau qu’on puisse m’offrir. Je me tournai vers Ichiro, toujours les larmes aux yeux. Ne vous m’éprenez pas. C’était des larmes de joie et de gratitude. Je l’enlaçai et lui murmura : _Merci... Il savait vraiment comment me faire plaisir et je me dis qu’il me connaissait mieux que je ne le pensais. J’accrochai le tableau dans ma chambre puis je revins en bas. On passa toute la journée à s’amuser et à faire plein de jeux pour l’occasion de mon anniversaire. Je pensais à Kane, et j’espérai vraiment qu’il allait bien. ***
Kane avait passé la journée à se morfondre. Il avait été à l’école bien sûr, mais n’avait pas vraiment participé. Il restaient dans ses pensées, se souvenant des jours heureux passés avec son frère. Un garçon aussi jeune ne devait pas porter autant de tristesse en lui. C’était trop injuste. C’est ce que pensaient les gens qui passaient près de lui. Mais il ne pouvait pas abandonner cette tristesse, il ne pouvait pas oublier son frère. Il devait chercher, encore. Mais en même temps, il ne pouvait pas faire de peine à ses parents et partir lui aussi. Il devait s’en occuper, comme il l’avait promis à Asaki. Mais il s’assura que quand il sera grand, il partirait à la recherche de son frère. *** La journée était vite passée. On s’était amusé comme des fous. Je m’endormis, fatigué, dans mon lit. Heureux d’avoir passé cette journée inoubliable. Et heureux de vivre avec ces gens merveilleux.
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| | | Aryana Chouchou
Messages : 5627 Date d'inscription : 02/01/2011 Age : 26 Localisation : Dans le palais fleur
| Sujet: Re: Une histoire pleine d'émotions. By Nodoka Mer 9 Mai - 20:06 | |
| Je lis dès que possible!!! *-* (A l'attaaaaaaque ! ) Là, j'ai ma cores.. | |
| | | Nodoka Vigile
Messages : 10799 Date d'inscription : 31/10/2011 Age : 27 Localisation : là-bas
| Sujet: Re: Une histoire pleine d'émotions. By Nodoka Mer 9 Mai - 20:08 | |
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| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: Une histoire pleine d'émotions. By Nodoka | |
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| | | | Une histoire pleine d'émotions. By Nodoka | |
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